Le syndicat allemand de la métallurgie IG Metall est parvenu mardi à un accord avec le patronat en vue d’une hausse des rémunérations du secteur dans le sud-est à hauteur de 3,4 %. Bien que cet accord soit régional, il devrait s’appliquer sur l’ensemble du territoire allemand.
Pas plus tard que lundi dernier, environ 100 000 employés répartis dans 480 entreprises avaient provisoirement suspendu leur travail. 47 000 de ces grévistes se localisaient rien que dans le Bade-Wurtemberg. A en croire Jörg Hofmann, l’un des dirigeants d’IG Mettal, « depuis le début des grèves d’avertissement, environ 850 000 employés ont fait la grève », a-t-il précisé lundi par voie de communiqué juste avant le début de nouvelles rencontres de négociations. Après l’obtention de l’accord avec le patronat, c’était au président du même syndicat, Detlef Wetzel, d’exprimer sa reconnaissance aux grévistes. Dans un communiqué, il a jugé que la tradition de l’action syndicale allemande « est et demeure le préalable essentiel à notre politique salariale éprouvée et couronnée de succès ».
Ce n’était pas évident, pour que les deux parties parviennent à ce terrain d’entente .Ce n’est qu’en pleine nuit et au terme d’une quatrième réunion de discussions depuis le mois dernier dans l’Etat-région du Bade-Wurtemberg que l’accord a été conclu. D’après un communiqué de la section régionale d’IG Metall, l’organisation syndicale et le patronat de l’Etat-région de Rhénanie-Du-Nord-Westphalie se sont convenus mardi sur une revalorisation salariale équivalente à celle conclue dans le Bade-Wutemberg. Initialement, IG Metall souhaitait une augmentation salariale de 5,5 % par an. Une réclamation rejetée par la confédération patronale Gesamtmetall, qui était disposée à accorder uniquement 2,2 % de hausse de salaire.