Ayant signé une nouvelle étude sur l’Italie, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) estime que ce pays devrait, très prochainement, enregistrer une croissance. Cette organisation internationale encourage donc les réformes initiées par le gouvernement italien.
De l’avis de l’OCDE, l’Italie connaîtra des croissances de 0,6 % et 1,3 % respectivement en 2015 et 2016. Pour y arriver, cette organisation recommande fortement à l’Exécutif italien de ne pas se limiter à annoncer des réformes mais de les concrétiser complètement. Un rapport qui fait les affaires du Premier ministre italien, qui vient de totaliser un an depuis son accession aux commandes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on peut compter sur Matteo Renzi pour ce qui est des réformes. En arrivant au pouvoir, il s’est présenté comme le « Rottomatore », c’est-à-dire le démolisseur. Ce, avec comme objectif, de rompre avec le manque de transparence de l’Exécutif précédent et de remettre l’Italie sur les bons rails. Pour ce faire, le Président du Conseil s’était engagé à initier une réforme par mois moyennant 100 jours pour la mettre en place. Ce qu’il n’a pas pu respecter, se résignant à porter ce délai à 1 000 jours. Néanmoins, Matteo Renzi a entamé trois axes principaux, à savoir les réformes du marché du travail, de l’administration publique et de la justice en plaçant, en priorité, les questions de l’emploi et de la fiscalité.
En même temps, le chef du gouvernement italien a réformé la loi électorale, ce qui a conféré plus de stabilité politique à son équipe. Sans conteste, le « Job Act » est sa réforme la plus marquante : sur base de cette nouvelle disposition, les entreprises peuvent plus facilement licencier leurs employés au cours des trois premières années d’embauche ; mais, en parallèle, la protection des salariés a été améliorée.