Après avoir été interpellés, trois hommes soupçonnés d’être djihadistes ont été relâchés par le parquet vu qu’ils n’étaient pas liés à cette mouvance.
Agés de 19, 21 et 24 ans, ils ont dû passer la nuit de lundi à mardi en garde à vue. Selon le parquet local, ils étaient soupçonnés de surveiller le commissariat de police d’Harelbeke, localité située non loin de Courtrai (ouest), alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule garé à proximité. Après avoir fouillé cette voiture, la police y avait trouvé, entre autres, un couteau de cuisine et des armes de petits calibres. A ce propos, il semble qu’il s’agissait de fausses armes. En fait, ces trois hommes ne guettaient que la sortie d’une connaissance qui subissait, en ce moment-là, un interrogatoire au commissariat d’Harelbeke.
Pendant leur interpellation, la police a perquisitionné leur domicile, où des documents en lien avec l’islam ont été découverts, comme rapporté par le quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Finalement, les trois hommes ont été relâchés en milieu de journée. Selon le même journal, ils provenaient de la même région située non loin de la frontière avec la France. Ils s’étaient rendus l’été dernier en Syrie pour combattre et deux d’entre eux avaient menacé, au courant de ces dernières semaines, la Belgique sur les réseaux sociaux.
De son côté, le parquet a estimé qu’il n’y a pas eu de sur-réaction de la police, attribuant son intervention à sa vigilance en Belgique qui est placée en état d’alerte depuis le 15 janvier dernier .A cette date, la police est parvenue à démanteler une cellule djihadiste qui préparait, à en croire la justice belge, des attentats ciblant les forces de l’ordre.