Le week-end dernier, les marines de Libye et d’Italie ont conjointement porté secours à environ 800 migrants au large de ce pays maghrébin. Des dizaines de milliers de migrants tentent, chaque année et à partir des côtes nord-africaines, de traverser la Méditerranée pour gagner le continent européen.
Dans la première phase de cette opération de sauvetage, le bâtiment italien Gregoretti a accueilli pas moins de 520 migrants, d’après des informations émanant des gardes-côtes italiens. Cette opération a été déclenchée suite à la réception de plusieurs appels par un centre opérationnel basé à Rome. Ceux-ci provenaient des téléphones portables des voyageurs à bord de canots pneumatiques naviguant alors en direction de la Sicile. Par la suite, le même navire italien a secouru 78 et 93 migrants au nord de Tripoli. Ces personnes avaient lancé des appels de détresse captés d’abord par deux navires marchands, auxquels le Gregoretti est venu porter main forte. Au cours de cette opération, un des rescapés a soutenu que son frère était disparu en mer. Les trois bateaux présents se sont immédiatement lancés à sa recherche mais en vain.
Vendredi dernier déjà, la marine libyenne avait affirmé, par voie de communiqué, avoir secouru 105 migrants. Ces derniers étaient alors à bord d’une embarcation tombée en panne au large de Garabulli, localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Tripoli. A propos des rescapés, le porte-parole de la marine libyenne, le colonel Ayoub al-Kassem, a juste précisé qu’ils étaient tous « en bonne santé » sans donner d’informations sur leurs nationalités. De même, la marine italienne a dû effectuer plusieurs opérations de sauvetage au cours de la semaine dernière, bien que le projet « Mare Nostrum », dédié à ce type d’activités, ait été officiellement clos tout récemment.