Pour lutter efficacement contre le terrorisme et d’autres phénomènes qui menacent leurs Etats respectifs, la Tunisie et la France ont récemment renoué des contacts.
A l’occasion, d’une visite lundi, du ministre français de l’Intérieur en Tunisie, la question sécuritaire a été abordée en vue de son renforcement. Pour la partie française, il est nécessaire d’accompagner la Tunisie dans la mise en place d’une école de formation en matière de protection et de sécurité, eu égard aux avancées qu’elle a réalisées sur le plan démocratique.
En effet, l’Etat tunisien a mis en place un Programme d’appui à la réforme du secteur de la sécurité dont l’objectif général vise à créer les conditions favorables à une telle mutation, tout en jetant les bases d’une modernisation dudit secteur. De même un accent particulier est porté sur le renforcement des mécanismes nationaux permettant de prévenir, de gérer et de répondre efficacement aux crises. Pour ce faire, le cadre juridique a été renforcé, ainsi que les capacités humaines et institutionnelles de sorte à favoriser un meilleur fonctionnement interne et, partant, une défense garantie à l’extérieur des frontières tunisiennes.
Dans un autre volet les deux pays s’associent pour mieux mener la lutte contre l’immigration clandestine, un phénomène en croissance qui suscite de grands débats en matière de respect des droits de l’Homme.Les deux Etats entendent ainsi mettre à leurs service mutuels les renseignements dont ils disposent afin d’y remédier.
Les progrès de la Tunisie enregistrés en matière de démocratie constituent un attrait pour les pays occidentaux en particulier la France, surtout lorsqu’il est question de se choisir les meilleurs alliés pour vaincre le terrorisme et d’autres phénomènes du même genre.