Selon plusieurs experts de la politique italienne, la démission du président italien, Giorgio Napolitano, est imminente. Aujourd’hui âgé de 89 ans, le dirigeant reconduit à son poste en avril 2013 avait prévenu, à l’époque, qu’il n’honorerait pas l’intégralité de son septennat.
Giorgio Napolitano pourrait démissionner au mois de janvier prochain, soit cinq ans avant la fin de son actuel mandat. D’aucuns observateurs ne fixent même la date de l’annonce du 31 décembre à l’occasion de la présentation des vœux de Nouvel An. Quoi qu’il en soit, la présidence n’a pas réagi à ces rumeurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fallait s’y attendre. Giorgio Napolitano avait consenti, son corps défendant, à rempiler à la tête de l’Italie dans l’unique but de sortir le pays d’une crise importante. D’après le Corriere della Sera, le président italien avait parlé à ses proches des difficultés liées à son âge qui constituent, pour lui, un obstacle dans l’exercice de ses fonctions. Même son de cloche à la Repubblica, qui reprend une déclaration d’Emmanuel Macaluso, un des amis de Giorgio Napolitano. « On ne peut pas demander au président de nouveaux sacrifices », a-t-il estimé.
Pour rappel, Giorgi Napolitano a fait son entrée au Parlement pour la première fois en 1953. Entre autres fonctions au cours de sa carrière, il a été président de la Chambre des députés et, également, ministre de l’Intérieur. Parmi les personnalités pressenties à sa succession figurent Romano Prodi, ancien Premier ministre et ex-président de la Commission de l’Union Européenne (UE), et Giuliano Amato, ancien Président du Conseil.