En faisant le choix de passer leurs vieux jours au Maroc, les retraités français participent au développement du pays, voire, renforce même l’économie.Ils constituent une ressource dans la mesure où ils investissent dans différents domaines d’activités durant leur séjour, et ce au profit des nationaux.
A titre d’exemple, ils apportent bénévolement leur compétence et leur expérience sous des formes différentes en fonction du lieu d’intervention. De même, ils conçoivent et appuient des projets de développement dans les domaines économique et humanitaire.
Dans cette perspective, AGIR, une ONG française constituée de retraités, a procédé, de 1983 (date de sa création) à aujourd’hui, à cent soixante-treize missions au Maroc, essentiellement auprès des PME, pour la plupart situées dans la région de Casablanca. Trois interventions sur cinq ont touché le secteur industriel dont le textile, la confection et l’agro-alimentaire.
Ces expatriés œuvrent dans le cadre de la formation dans des filières comme la gestion, le marketing, l’organisation du travail et la direction de stratégies d’entreprise. Depuis l’an dernier, l’action d’AGIR est plus orientée vers les PME/PMI en vue de renforcer les outils mis en place par le gouvernement marocain pour la promotion de ces secteurs.
De par leur action, ces retraités favorisent une bonne image de l’économie sociale et solidaire .Ainsi le développement du secteur des coopératives peut-il constituer une réponse à la crise, dans la mesure où ces structures connaissent moins de difficultés, grâce à leur modèle de gouvernance.
Même si les avantages fiscaux dont ils bénéficient, semblent entraver les comptes du trésor public, selon certains analystes de la vie économique du Royaume, il n’est pas à ignorer que cette présence étrangère joue un rôle positif dans le développement économique et social du pays.