L’Agence internationale pour l’énergie (AIE) vient de signer un rapport portant sur la politique énergétique du Luxembourg. Ce document met en exergue les efforts considérables du Grand-duché en ce qui concerne la limitation des émissions des gaz à effet de serre.
La directrice exécutive de l’AIE, Maria Van der Hoeven, s’est personnellement chargée de remettre ce rapport au ministre luxembourgeois de l’Economie, Etienne Schneider. Selon cette source documentaire, le Grand-Duché a réussi à baisser de 8,2 % ses émissions de gaz à effet de serre depuis 1990. Raison pour laquelle Mme Van der Hoeven a salué l’exemplarité du Luxembourg au sein des pays développés.
Le budget alloué à la recherche dans les énergies renouvelables a également constitué un facteur de satisfaction de l’AIE .En 2011, ce budget correspondait au tiers (31 %) de l’enveloppe globale de la recherche. Et l’année suivante, il a été revu à la hausse, passant de 24,65 millions à 71,4 millions d’euros (32,86 millions à 95,2 millions de dollars).Néanmoins, l’Agence internationale a listé certains points restant à améliorer. Parmi ceux-ci figure la dépendance énergétique du Luxembourg qui importe quasiment tous ses besoins énergétiques. Ce qui aboutit à des difficultés de stockage pour le Grand-Duché qui a besoin d’une citerne de 480 000 m3 pour assurer son approvisionnement pétrolier.
Actuellement, sa capacité de stockage n’est que de 198 000 m3. Pire, le pays ne disposera que de 70 000 m3 en 2019 suite à la fermeture programmée des réserves à Bertrange. En perspective de ce problème, le Luxembourg entend se doter de deux nouveaux dépôts destinés aux réserves pétrolières à Bascharage et Luxembourg-Merl. En parallèle, il est aussi question d’augmenter les capacités de stockage au port de Mertert, à Käerjeng et à Leudelange et de renforcer les interconnexions pour le gaz et l’électricité avec la Belgique.