De sources concordantes, les rapports entre Rabat et Paris vont de moins en moins bien, en particulier l’affaire Mustapha Adib qui complique davantage les tensions existantes entre les deux pays.
Ex-élément des Forces armées royales, M.Adib a tenté d’importuner, le mercredi 18 juin dernier, un officier supérieur des Forces armées royales admis pour des soins à Val-de-Grâce à Paris.
Alors que les autorités françaises s’évertuent à faire bonne impression, la partie marocaine perçoit en cette action une insulte à la personne du Roi Mohammed VI et une atteinte à la souveraineté du royaume. A tort ou à raison, ces propos renforcent le fossé entre les deux pays par rapport à leurs échanges sur le plan diplomatique.
En rappel, la fin du mois de février avait déjà connu un fait marquant, suite au dépôt dans l’Hexagone de plaintes pour torture à l’encontre de hauts responsables marocains.
Outre cet événement, les relations entre Rabat et l’Union Européenne dont fait partie la France ne sont pas au mieux de leur forme, à cause du litige les opposant sur le plan agricole.
Pour l’heure, des dispositions ont été prises par la partie française afin de veiller aux intérêts du Maroc. Il s’agit de la sécurisation du général Abdelaziz Bennani et de la mise en œuvre d’une enquête en vue d’apporter une lumière sur cette affaire.
Selon une source officielle, ces mesures ne rassurent pas pour autant Rabat dont l’attitude reste réticente.
La courbe décroissante de l’évolution des échanges entre le Maroc et la France ne présage rien de bon pour les projets enclenchés, notamment dans le cadre du dialogue méditerranéen et de la lutte contre l’ennemi commun, le terrorisme.
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