L’ONS (Office Nationales des Statistiques) a révélé hier mardi une croissance du Produit Intérieur Brut Britannique de 3.1% en glissement annuel, ce qui représente sa meilleure performance depuis six ans.
La croissance a été équilibrée entre les différents secteurs économiques, des services à la production industrielle. Même le secteur de la construction a progressé malgré les tempêtes et les fortes pluies de janvier et de février derniers. Seul le secteur agricole a affiché une contraction de son activité de 0.7%. Et les économistes s’attendent à ce que l’économie se poursuive sur sa lancée, poussée par l’activisme de la Banque d’Angleterre et le rebond de la consommation et du marché immobilier.
Après un résultat de 1.7% l’année dernière et des prévisions officielles de 2.7%, plusieurs économistes tablent sur une croissance de 3% cette année, ce qui serait une première depuis 2007, un résultat qui placerait la Grande-Bretagne loin devant la France et l’Allemagne qui s’attendent, cette année, respectivement à des croissances de 1% et de 1.8% .
Le gouvernement britannique n’a pas tardé à saluer cette accélération de la croissance économique du pays qui survient à un an avant des prochaines élections. Le ministre britannique des Finances George Osborne a toutefois invité le pays à la prudence et à poursuivre son plan économique de long terme pour consolider cette reprise. Le gouvernement n’est malgré pas épargné par les critiques. Opposition et syndicats l’accusent d’avoir miné l’activité avec une austérité drastique. Les responsables syndicaux affirment que la croissance actuelle aurait pu être atteinte plus tôt, deux ou trois ans , sans les mesures du gouvernement de coupes, d’austérité et de gels des salaires qui auraient été plus contre-productives qu’autre chose.
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