L’Eurogroupe, réuni hier mardi à Athènes, s’est satisfait du projet de budget présenté par le gouvernement luxembourgeois.
Devant le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna, l’Eurogroupe a tenu à encenser l’investissement du Grand-duché en vue d’atteindre son objectif d’excédent budgétaire à moyen terme de 0,5 % du PIB. Celui-ci avait été arrêté par le Pacte de stabilité et de croissance de la Commission européenne. L’Eurogroupe a particulièrement noté cet effort de par le solde structurel enregistré par l’administration publique et les mesures d’économies incluses dans ce projet de budget. Plus précisément, celles-ci équivalent à 231 millions d’euros (308 millions de dollars).
Hormis le cas luxembourgeois, la Grèce est sortie est également satisfaite de cette rencontre mensuelle. En effet, la zone euro a consenti à verser à ce pays une tranche d’aide de 8,3 milliards d’euros (11 milliards de dollars) en trois phases. Il sied de préciser que le bailleur de fonds déboursera, d’ici fin avril, la première et plus grande enveloppe, soit 6,3 milliards d’euros (8,4 milliards de dollars). Avec ce financement, Athènes pourra honorer ses obligations de remboursement prévues pour le mois prochain. C’est évident que le récent accord conclu entre la Grèce et la troïka après moult tensions n’est pas étranger à cette décision.
De son côté, la France a été moins bien lotie. Venue à l’Eurogroupe dans le but de solliciter un délai supplémentaire au sujet de la réduction de ses déficits publics, sa tentative n’a pas été couronnée de succès. D’après les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiés lundi, la France a enregistré un déficit de 4,3 % du PIB en 2013 alors que son gouvernement s’était fixé 4,1 %.
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