Au moment où le pape François vient de louer les bienfaits d’Internet et des réseaux sociaux comme un « don de Dieu », des chercheurs américains sont arrivés à la conclusion que Facebook ne fera pas de vieux jours.
Ignorant visiblement l’appel papal aux croyants d’être des « citoyens du numérique », les deux futurs savants sont partis du constat que « les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir ». Ceci dit, John Cannarella et Joshua Spechlere, deux étudiants en doctorat de l’université de Princeton, ont décidé d’appliquer à Facebook une méthode d’analyse inspirée du modèle épidémiologique. Le résultat est sans appel : Le réseau social le plus utilisé dans le monde perdra graduellement ses centaines de millions, voire plus d’un milliard d’utilisateurs, avant de sombrer dans l’oubli. Il est vrai que les deux chercheurs se sont basés sur le précédent de Myspace, le réseau social le plus visité dans le monde jusqu’au début de 2008, qui a connu par la suite une chute vertigineuse.
Ils sont arrivés à la conclusion que Facebook avait atteint son apogée en 2012. Ils confirment ainsi des statistiques montrant qu’en 2013 déjà, les jeunes utilisateurs avaient commencé à abandonner le réseau social le plus utilisé dans le monde. Les deux étudiants en déduisent que la baisse aura tendance à s’accélérer jusqu’en 2017. En attendant, Facebook se porte comme un charme et ses résultats en bourse font le bonheur de Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg.
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1 comment
facebook trouvera toujours une armée prête à dépenser le temps qu’il faut pour servir la cause du partage gratuit et sans risque