Satisfaite de la politique de rigueur adoptée par le Portugal, la troïka a consenti lundi à verser à ce pays une nouvelle tranche de crédit de 2,7 milliards d’euros (3,6 milliards de dollars).
Après l’Irlande, le Portugal devrait sortir de l’assistance financière internationale d’ici juin 2014. Mais, en attendant, le Fonds Monétaire International (FMI), l’Union Européenne (UE) et la Banque Centrale Européenne (BCE) n’ont pas caché leur satisfaction devant la mise en œuvre du plan d’austérité portugais. Lisbonne avait pris cet engagement en mai 2011 contre une aide de 78 milliards d’euros (104 milliards de dollars).
Concernant le budget de l’année prochaine, le gouvernement portugais ne compte pas changer de politique .Au cours de cet exercice, il est prévu d’économiser et d’augmenter les taxes de 3,9 milliards d’euros (5,2 milliards de dollars), malgré les réclamations des élus, des syndicats et des chefs d’entreprises.A présent, la Cour constitutionnelle apparaît comme la seule institution capable de rejeter certaines dispositions de ce budget. Cette instance doit d’ailleurs se prononcer, d’ici la fin de la semaine, sur les coupes de 10 % prévues sur les retraites des fonctionnaires.
Les experts de la troïka, qui viennent de boucler une inspection au Portugal, sont clairs : le versement de l’assistance financière est suspendu à la poursuite d’une politique de rigueur. Les créanciers internationaux ont ainsi mis en garde le gouvernement portugais contre tout rejet des mesures adoptées conjointement. Ce qui risquerait, selon eux, de compliquer la prochaine sortie du pays de l’assistance financière. L’Exécutif portugais, quant à lui, tente de rassurer la troïka. Dans ce cadre, il projette de lancer un emprunt à long terme à l’entame de l’année prochaine dans le but de préparer le retour du Portugal sur les marchés.
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2 comments
La politique de rigueur adoptée par plusieurs pays membres de l’Union européenne affaiblis par la dure crise économique, semble porter ses fruits même si ce sont les citoyens qui payent la note en premier chef.
tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne, les grecs en savent quelque chosev