Avec le lancement de nouveaux forfaits particulièrement avantageux, les usagers de téléphonie sans fil canadiens ont été les heureux bénéficiaires des retombées des rumeurs de l’arrivée prochaine du géant américain Verizon.
La possibilité d’une entrée du géant américain sur le marché canadien avait vu le jour avec les rumeurs de rachat de Wind Mobile et de Mobilicity, deux petites entreprises de téléphonie mobile. Il n’en fallait pas plus pour que les entreprises canadiennes réagissent et prennent les devants. Rogers, Telus et Bell ont lancé cet été de nouveaux forfaits de partage de données qui permettent aux appareils sans fil et aux tablettes d’un ménage de partager le même forfait avec une quantité prédéterminée d’utilisation mensuelle de données pour des activités comme naviguer sur internet. Ces trois grands fournisseurs ont par ailleurs lancé des contrats sur une durée de deux ans et juste avant l’importante saison de la rentrée scolaire et des fêtes de fin d’année de manière à se conformer aux nouvelles règles du CRTC (Conseil de la Radiodiffusion et des Télécommunications) qui doivent entrer en vigueur le 2 décembre prochain. Pour les analystes, il n’existe aucun doute sur la concomitance du lancement de ces forfaits et les rumeurs d’arrivée de Verizon qui compte 100 millions de clients.
Les usagers canadiens sont les plus heureux dans cette petite révolution du secteur. D’autant plus que le journal canadien « Globe and Mail » a récemment annoncé que Verizon aurait renoncé à ses projets d’acquisitions. Le géant américain n’envisagerait plus que de participer aux enchères de janvier prochain sur les spectres d’ondes qui offriront l’occasion aux entreprises de télécommunications d’acquérir des ondes hertziennes nécessaires au fonctionnement des réseaux de téléphonie sans fil.