Dans le cadre du développement d’un programme d’économie, l’industriel allemand Siemens compte réduire ses effectifs de 1000 postes en Allemagne et, plus précisément, dans son secteur de l’énergie. Cette compression de personnel s’ajoute à une autre annoncée quelques mois plus tôt.
Bien que beaucoup moins frappée par la crise que d’autres pays européens, l’Allemagne la subit même à minima. Pour preuve, Siemens entend y supprimer un bon nombre d’emplois. D’après le quotidien allemand Franjfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), le groupe va d’abord diminuer son personnel de 340 salariés dans la conception des centrales électriques à Erlangen et Offenbach. Ce, en raison du recul des commandes au sein du Vieux continent, a commenté le journal. Par la suite, la représentation de Siemens à Munich se séparera de 650 employés environ sur ses deux sites. En lieu et place de ces derniers, l’industriel a prévu d’en installer de nouveaux en Corée du Sud. De cette manière, Siemens fera non seulement quelques économies mais va également être plus présent en Asie. Normalement, ces sites asiatiques devraient être opérationnels d’ici la fin 2016.
Avec ce nouveau millier d’employés sur le départ, Siemens pourrait, au final, réduire l’effectif de son secteur de l’énergie en Allemagne de plus de 2000 salariés. En effet, l’industriel allemand avait annoncé en décembre dernier la suppression de 1100 postes environs d’ici 2014. A cet objectif s’est ajouté le tout récent. Ce, en vue d’épargner 6 milliards d’euros d’ici fin 2014. D’après Siemens, ces économies seront à nouveau investies dans le redressement de ses bénéfices. Toutefois, l’entreprise ne communique pas beaucoup sur les conséquences sociales de son programme.