Le Boeing 787 Dreamliner qui a été frappé par une interdiction mondiale de vol à la suite de la détection de problèmes de batterie a finalement repris du service en commençant par Ethiopian Airlines, même si les vraies causes de la défectuosité ne sont toujours pas connues.
The Dreamliner a en effet effectué un premier aller-retour entre Addis Abeba, Ethiopie, et la capitale Kenyane Nairobi après que l’autorité américaine de l’aviation (FAA) ait autorisé le 19 Avril la reprise de service une fois effectuées les révisions nécessaires.
Les batteries lithium-ion, utilisées pour la première fois sur un avion de ligne, ont déclenché sur deux vols des débuts d’incendie à bord obligeant l’équipage à effectuer des atterrissages d’urgence.
Depuis la détection du problème en janvier dernier, suite à ces incidents jugés sérieux et dont la cause demeure inconnue, quelque 300 ingénieurs de l’avionneur ont travaillé d’arrache pied pour apporter les modifications nécessaires visant à éviter les risques de court-circuit, à mieux isoler les cellules les unes par rapport aux autres et à améliorer l’isolation thermique.
Ils ont élaboré de nouveaux systèmes et opéré des aménagements pour que l’avion puisse fonctionner en autonomie en cas de dysfonctionnement de la batterie.
L’avionneur a assuré que les solutions techniques proposées et approuvées garantissaient la sûreté de l’appareil.
D’après les estimations de Boeing, à qui la révision des batteries aurait coûté quelque $600 millions, les cinquante avions en circulation qui avaient été interdits de vol devraient tous être réparés au courant du mois de mai.
Le Boeing 787 Dreamliner, mis en service en 2011, est d’après les experts l’avion à réaction le plus économe en carburant jamais conçu puisqu’il diminue de 20% la consommation de carburant. C’est principalement pour cette raison que les commandes d’achat n’ont pas été remises en question, malgré cette interdiction de vol somme toute temporaire.