L’Iran aurait triplé le nombre de ses centrifugeuses d’enrichissement d’uranium au cours des trois derniers mois pour le porter à 600, selon des informations attribuées à des diplomates.
Les centrifugeuses, décrites de haute technologie, ne produisent pas encore de l’uranium enrichi et certaines ne sont pas installées entièrement mais l’information n’en n’est pas moins inquiétante pour l’Occident qui ne minimise pas la résolution de l’Iran de développer une arme nucléaire.
Entretemps, Téhéran continue de clamer que son programme nucléaire n’est destiné qu’à des fins pacifiques, notamment satisfaire les besoins du pays en électricité, et que les allégations occidentales sur ses véritables intentions ne sont pas du tout fondées.
Le directeur de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, Fereydoun Abbassi-Davani, a toutefois indiqué, selon l’agence de presse iranienne Fars, que l’Iran envisage d’enrichir l’uranium à seulement 20% mais pourrait arriver, en cas de besoin, à 50%. De l’avis même de M. Abbassi-Davani, ce taux permet de produire une substance radioactive qui peut être utilisée pour certains types de navires et de sous-marins.
L’Iran défend son droit de vouloir consolider ses équipements maritimes surtout que le pays se déclare être le gendarme du Détroit d’Ormuz par lequel transite un cinquième de l’approvisionnement en pétrole du monde.