Israël s’inquiète de l’offensive diplomatique déployée par le nouveau président iranien Hassan Rohani qui fait presque oublier les discours enflammés mais sans réel impact de son prédécesseur Ahmadinejad.
La réceptivité de nombreuses capitales occidentales au ton conciliant du président Rohani suscite des craintes à Tel Aviv. L’effet anesthésiant du bout de phrase : l’Iran n’est « pas une menace », a eu paradoxalement un effet inverse sur le premier ministre israélien.
Benjamin Netanyahu a immédiatement dénoncé l’Iran qui chercherait « à gagner du temps pour faire progresser ses capacités à se doter d’armes nucléaires ». Mais là aussi, Rohani avait prévu la réaction israélienne en appelant Tel Aviv à signer le traité de non-prolifération. « Israël, seul dans la région qui ne soit pas partie du Traité de non prolifération nucléaire, devrait le faire sans délai supplémentaire ».
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