Deux années de guerre civile et quelques dizaines de milliers de morts plus tard, le régime de Damas entrouvre enfin la porte de négociations avec l’opposition, y compris avec la rébellion armée.
Walid Al Mouallem, le chef de la diplomatie syrienne, a fait part de la disposition du régime de Bachar Al Assad à négocier pour mettre un terme au conflit sanglant en Syrie. Le ministre des affaires étrangères syrien s’exprimait lundi à Moscou, fidèle allié du régime de Damas qui essaye de faire asseoir à la table des négociations les protagonistes du conflit syrien. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, estime qu’il n’y a aucune alternative à un règlement politique de la crise. Moscou attend d’ailleurs la visite, début mars, de Moaz Al Khatib, le président de la Coalition de l’opposition syrienne, qui avait lui-même appelé au dialogue avec Damas.
Le hic, c’est que l’opposition armée de l’intérieur exige le départ préalable de Bachar Al Assad avant toute négociation.