Le poids de la crise économique et financière en Europe, pèse également sur la Botte.
Pour preuves, le moral des consommateurs italiens a chuté en ce mois de janvier, à son plus bas niveau, durant les 16 dernières années. Les hommes politiques aussi bien de la droite au pouvoir que ceux de l’opposition qui se préparent aux prochaines échéances législatives des 24 et 25 février, ont peur que, cette morosité n’influe négativement sur le déroulement et les résultats de ce scrutin.
Selon les dernières données publiées par l’Institut italien des statistiques (Istat), l’indice qui mesure le moral des consommateurs est tombé à 84,6 en janvier, contre 85,7 en décembre, soit le niveau le plus bas depuis le début de la série statistique en 1996.
Les consommateurs italiens se montrent plus pessimistes quand aux perspectives d’amélioration de la situation économique du pays et affichent des appréhensions au sujet de leurs économies personnelles, que ce soit dans l’immédiat ou dans le proche avenir.
Troisième de la zone euro, l’économie italienne est entrée officiellement en récession en décembre 2011, emboîtant ainsi le pas à la Grèce, l’Espagne et d’autres pays membres de l’Union européenne.
Les sévères mesures d’austérité notamment d’ordre fiscal, décidées par le gouvernement Monti pour aider l’économie du pays à mieux résister à l’impact de la crise, ont plus ou moins rassuré les marchés et les investisseurs, mais elles ont en contrepartie, essoufflé le pouvoir d’achat des ménages et aggravé la récession.
Pour l’exercice 2013, les perspectives se présentent sous de mauvais augures. La plupart des analystes s’attendent déjà à une contraction du PIB de 1 pc, après un recul de 2 pc en 2012 et nombres de grands opérateurs économiques italiens se plaignent de la chute de leur chiffre d’affaires et de leur marge bénéficiaire durant le précédent exercice de 2012.
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