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La Libye réclame de nouveau au Niger la tête de Saadi Kadhafi

La liquidation de l’héritage Kadhafi est toujours de mise presque deux ans après le début de la révolte populaire qui a fait tomber l’ancien régime libyen après 42 ans de règne sans partage. Les nouvelles autorités à Tripoli qui poursuivent la chasse au reste des membres encore vivants du clan Kadhafi, ont adressé mercredi au Niger, une nouvelle demande d’extradition de Saadi Kadhafi, l’un des rejetons de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

Toutefois, le gouvernement nigérien semble ne pas être pressé de trancher sur cette question. Pourtant, de l’avis des autorités libyennes, la présence de certains membres de l’ancien régime représente une sérieuse menace pour leur pays d’origine. Réagissant à de telles inquiétudes, le président nigérien Mahamadou Issoufou a réaffirmé mardi soir au Premier ministre libyen, Ali Zidan à Niamey qui était en visite à Niamey, le ferme attachement du gouvernement nigérien à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Libye. Il l’a de même assuré qu’il « veillera à ce qu’aucune action hostile de déstabilisation ne soit entreprise contre la Libye à partir du territoire nigérien ». De son côté, le Premier ministre libyen a précisé dans un communiqué publié à l’issue de sa visite, que son pays a renouvelé aux autorités du pays voisin, sa demande d’extrader les personnes qui sont demandées par la justice, conformément aux règles internationales, tout en assurant qu’elle seront jugées en Libye avec le respect complet du droit international. Au Niger, où se réfugie Saadi Kadhafi depuis septembre 2011 en compagnie d’une trentaine d’autres hauts homme de l’entourage de Kadhafi père, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum a déclaré que pour le moment, « nous n’avons rien décidé, les discussions vont se poursuivre sur la base de la démarche libyenne et des possibilités qu’offre le droit international ». Jusqu’à cette date, Niamey continue à refuser d’extrader Saadi Kadhafi, prétextant de l’absence de garantie de ses droits à un procès équitable dans son pays. Saadi Kadhafi est accusé de « s’être emparé de biens par la force et l’intimidation quand il dirigeait la Fédération libyenne de football ». Il est également recherché par Interpol qui réclame son arrestation. Affaire à suivre.

 

 

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