La dernière agression de l’armée israélienne contre la bande de Gaza, aurait occasionné, selon un premier bilan estimatif, plus de 1,2 milliard de dollars de dégâts matériels. Les bombardements israéliens qui se sont poursuivis du14 au 21 novembre contre le territoire palestinien, ont également tué, selon le ministère de la Santé du Hamas, 166 Palestiniens et blessé 1.235 autres, en majorité des civils.
Le porte-parole du gouvernement du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou a précisé dimanche que le coût total des dégâts causés par l’opération militaire israélienne « Pilier de défense », est estimé à 1,245 milliard de dollars (960 millions d’euros). Les dommages directs s’élèvent à 545 millions de dollars (420 M euros) et les dégâts indirects à 700 millions (540 M euros). Il a en outre, indiqué que 200 maisons ont été totalement détruites et 8.000 autres endommagées par les raids des avions et des bateaux de guerre israéliens. En outre, 42 bâtiments non-résidentiels, dont le siège du gouvernement du Hamas à Gaza, ont été entièrement décimés, ainsi que trois mosquées et un centre médical. Alors que les édifices de centaines d’autres bâtiments officiels, ont subi des dommages, précise le porte-parole du Hamas. De son côté, l’armée israélienne reconnaît avoir ciblé plus de 1.500 objectifs à Gaza, dont 19 centres de commandement, 26 sites de fabrication et de stockage d’armes et 980 lance-roquettes enterrés. L’Etat hébreu déplore la mort de six personnes, dont deux soldats et 240 autres ont été blessées, par les tirs de roquettes en provenance de Gaza.