L’onde de choc provoquée par la décision du premier ministre grec n’en finit pas de provoquer des remous partout en Europe et même au-delà. La convocation par Georges Papandréou d’un référendum sur le plan européen de sauvetage financier de la Grèce, a pris tout le monde au dépourvu. Après la panique qui s’est saisie des marchés financiers, ce sont les politiques qui font à présent le bilan d’une décision catastrophe.
Plusieurs dirigeants des 17 pays de la zone euro ont accueilli la décision de Georges Papandréou comme un couteau planté dans le dos. Surtout qu’ils ont bataillé dur pour s’accorder, le 26 octobre, sur un prêt de 130 milliards d’euros. Un montant colossal arraché de haute lutte par Angela Merkel à un parlement allemand dubitatif. Le prêt devrait permettre en principe à la Grèce de maintenir la tête hors de l’eau. Mais la démocratie est ainsi faite, et tout le monde doit à présent se plier à la volonté du peuple Grec, fût-elle contre son propre intérêt.