L’Union européenne (UE) se dit préoccupée pour les implications du conflit du Sahara Occidental sur la sécurité et la coopération régionale mais continue à soutenir les négociations en cours en vue de parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ». Intervenant lundi aux débats de la ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le ministre conseiller de la délégation de la Commission européenne à l’ONU, Andras Kos a réaffirmé le soutien total de l’UE aux efforts du secrétaire général de l’ONU pour la réalisation d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.
« Nous nous félicitons, a-t-il dit, des efforts en cours de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, l’ambassadeur Christopher Ross (..) et nous encourageons fermement les parties et les Etats voisins à continuer de travailler avec lui en vue de permettre au processus politique d’aller de l’avant ». L’UE salue également « l’engagement des parties à continuer à montrer la volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue », a ajouté le responsable européen. Les parties au conflit se doivent, a-t-il noté, d’œuvrer dans ce sens, en vue de « rentrer dans une phase plus intensive de négociations de bonne foi et sans condition préalable». L’Union européenne, a insisté Andras Kos, juge par ailleurs, important que les « parties démontrent davantage de volonté politique pour aller de l’avant vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ». L’UE a enfin, exprimé par la voix de son représentant à l’ONU, son « total soutien à l’intensification des réunions informelles, y compris les rounds de négociations tenus à Manhasset et à Malte, et salue les discussions sur les idées présentées par le Secrétaire général dans son dernier rapport ». L’Union européenne, tout en observant une neutralité positive et constructive, relèvent certains diplomates présents dans les coulisses de l’ONU à New York, cherche à peser de tout son poids pour activer le règlement de ce conflit qui envenime ses relations avec les pays de la région et handicape fortement l’intégration maghrébine. Un règlement rapide de ce conflit, estiment les mêmes sources, ne peut que servir les intérêts politiques et surtout économiques propres à de nombreux pays membres de l’UE qui entretiennent une étroite coopération avec l’un ou plusieurs pays d’Afrique du Nord.