L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) accueillera en juin prochain le Maroc en qualité de « partenaire pour la démocratie », un statut qui symbolise l’ancrage progressif du Maroc à l’espace européen et son attachement résolu aux valeurs universelles.
L’annonce de cette décision a été faite par le turc Mevlut çavusoglu, le président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. Une assemblée qui regroupe les parlements des 47 Etats membres, soit la quasi-totalité du continent européen. Cette décision est une claire reconnaissance des progrès obtenus par le Maroc pour s’aligner graduellement sur les normes européennes de démocratie et de respect des droits de l’homme.
D’ailleurs, l’APCE avait créé, en juin 2009, le statut de « partenaire pour la démocratie » dans un but précis. Il s’agit de renforcer le rapprochement avec les Parlements des Etats non membres et voisins de l’espace européen, qui réalisent les meilleurs résultats dans les transformations démocratiques, la bonne gouvernance et l’Etat de droit. Les pays déclarés « partenaires pour la démocratie » adhérent ainsi aux valeurs défendues par le Conseil de l’Europe, comme celles du pluralisme politique et de l’organisation d’élections libres et équitables. Toutefois, le statut de « partenaire pour la démocratie » ne donne pas les mêmes droits que ceux des membres européens de l’APCE. Il autorise à siéger à l’Assemblée (318 membres) et à y prendre la parole sans droit de vote.
Avant d’obtenir ce statut de « partenaire pour la démocratie », le Maroc siégeait déjà dans deux organes du Conseil de l’Europe. En 2007, il a adhéré à la Commission européenne pour la démocratie par le droit, connue par la « Commission de Venise ». Puis En 2009, il a accédé au Centre européen pour l’interdépendance et la solidarité mondiale (Centre Nord-Sud). Le Maroc était ainsi devenu le premier Etat non européen à intégrer ce dernier organe, basé à Lisbonne.