Le site WikiLeaks a levé le voile sur une zone d’ombre qui persistait sur la libération du seul accusé dans l’attentat contre l’avion de la Pan Am qui s’est explosé en vol en 1988, au dessus de Lockerbie, faisant 270 morts.
C’est un haut responsable du Foreign Office britannique qui aurait prodigué aux Libyens, des conseils juridiques détaillés sur la manière d’utiliser le diagnostic du cancer dont était atteint Abdelbaset Al-Megrahi, pour obtenir sa libération. Jugé coupable de l’explosion du vol 103 de la Pan Am il purgeait une prison à vie en Ecosse. En échange de ces conseils, le Guide libyen Mouammar Kadhafi s’engageait à donner son aval à des accords pétroliers avantageux entre la Libye et la société pétrolière British Petroleum.
Abdelbaset Al-Megrahi incarcéré en 2001, fût ainsi libéré en 2009. Les nouvelles révélations de Wikileaks repris par The Daily Telegraph, ont mis sérieusement dans l’embarras, le gouvernement britannique. Pourtant, Londres n’a pas cessé de rejet la responsabilité de la libération du terroriste libyen et en la mettant entièrement sur le dos de l’exécutif écossais.