Malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée, l’Union Pour la Méditerranée (UPM) chère au président français, continue d’être soutenue des deux côtés de la « Mare nostrum ».
Une délégation de sénateurs français actuellement en visite au Maroc, a évoqué avec des responsables marocains l’évolution de cet important projet, qui demeure otage de l’enlisement des négociations de paix israélo-palestiniennes. Outre l’UPM, les sénateurs français ont abordé avec leurs interlocuteurs marocains les programmes élaborés par le Maroc pour le développement des énergies renouvelables, particulièrement éolienne et solaire. Le plan solaire prévoit ainsi une capacité de production électrique de 2000 MW à l’horizon 2020. Pour sa part, le plan éolien prévoit la construction de nouveaux parcs éoliens qui porteront les 280 MW de puissance électrique éolienne actuelle à 2000 MW en 2020. Ainsi, les centrales fonctionnant aux énergies renouvelables représenteront, dans moins d’une décennie, 42% de la capacité électrique totale du pays. Le solaire, l’éolien et l’hydraulique occupant chacun 14%. Il s’agit de projets qui s’inscrivent dans la tendance mondiale de développement des énergies renouvelables, et particulièrement l’énergie solaire dont le plan international Desertec constitue le projet le plus emblématique.