L’Algérie, où prévaut des conditions socio-économiques précaires, souffrirait selon un ancien diplomate américain, de ce qu’on pourrait appeler « la malédiction de ses ressources ».
Intervenant mercredi, lors d’une rencontre abritée par McDaniel College à Westminster (Etat du Maryland), sous le thème : « Extrémisme violent en Afrique du nord et dans la région du Sahel », Herman J. Cohen, ancien ambassadeur américain et spécialiste des affaires africaines et européennes, estime que l’Algérie, en dépit de ses recettes « considérables » des hydrocarbures, « très peu est affecté aux secteurs socio-économiques ». Les richesses de l’Algérie « sont contrôlées par une élite au détriment du peuple qui n’en bénéficie pas », a affirmé Herman J. Cohen qui avait servi 38 ans au Département d’Etat. Il a aussi servi douze ans dans cinq pays africains, dont trois années en tant qu’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.