Hiromi Rollin, présentée comme la dame de compagnie d’Alain Delon et visée par deux plaintes des enfants de l’acteur, notamment pour des faits de harcèlement moral, « conteste l’intégralité des faits » qui lui sont reprochés, a indiqué son avocat.
« Madame Rollin conteste l’intégralité des faits qui lui sont reprochés et qui ont été largement diffusés dans la presse », a écrit Me Yassine Bouzrou dans un communiqué transmis à l’AFP, au lendemain de l’ouverture d’une enquête préliminaire faisant suite aux deux plaintes déposées par les trois enfants du monstre sacré du cinéma.
L’enquête a été confiée à la section de recherches d’Orléans et à la brigade de recherches de Montargis (Loiret), avait annoncé jeudi le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux.
Selon des informations du Parisien/Aujourd’hui en France vendredi, Mme Rollin aurait été expulsée mercredi de la résidence de Douchy-Montcorbon (Loiret), dont l’acteur avait fait l’acquisition dans les années 1970.
« Madame Rollin déposera plainte contre des membres de la famille Delon et des gardes du corps pour les violences volontaires aggravées subies le 5 juillet 2023 et constatées par un certificat médical », a ajouté Me Bouzrou.
Ce même jour, le parquet avait été « destinataire de deux plaintes de la famille Delon » à l’encontre de Mme Rollin, désignée comme la « femme de compagnie » du monstre sacré, âgé de 87 ans, avait précisé le procureur.
La première plainte, remise par le conseil des trois enfants Delon (Anthony, Anouchka et Alain-Fabien), vise des faits de « harcèlement moral, détournement de correspondances et maltraitance animale », selon le magistrat.
Les enfants y dénoncent « l’attitude dénigrante et agressive » de Mme Rollin à l’encontre d’Alain Delon et de ses enfants, ainsi que « ses agissements tendant à capter à son profit les courriers et messages téléphoniques de celui-ci et les coups portés au chien d’Alain Delon ».
Selon le parquet, M. Delon s’y associait « par déclaration signée et jointe à la plainte ».
Une seconde plainte avait été déposée lundi par le fils aîné, Anthony Delon, dans un commissariat parisien, visant elle aussi Mme Rollin pour des faits de harcèlement moral, violence sur personne vulnérable et abus de faiblesse, notamment.
L’avocat des enfants, Me Christophe Ayela, avait indiqué mercredi que depuis l’accident cardio-vasculaire de la vedette en 2109, Mme Rollin « s’est installée chez lui » et « n’a de cesse d’isoler Alain Delon de ses proches, de ses amis, et de sa famille, en usant de manœuvres et de menaces ».