L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma estime illégal et hautement irrationnel le rapport Zondo sur la capture de l’Etat et dans lequel il est accusé d’avoir joué un rôle central dans un système mis en place dans l’objectif de piller le Trésor public.
Au cours d’un point de presse samedi dernier, Mzwanele Manyi, porte-parole de sa Fondation, a rétorqué au magistrat : «comme on pouvait s’y attendre, plein de ragots, d’insinuations et de conjectures. Il est très pauvre en preuves concrètes».
Jacob Zuma a déclaré envisager de contester juridiquement des passages dudit rapport, qui est le résultat de quatre années d’investigations sur la prise en otage de l’Etat sud-africain.
Jacob Zuma devait prendre part à cette conférence de presse, mais ses avocats ont dit l’en avoir dissuadé pour qu’il ne risque pas d’enfreindre les conditions de sa mise en liberté conditionnelle.
Au sein du sixième et dernier rapport des investigations sur la capture de l’Etat, le magistrat en chef, Raymond Zondo relate comment des politiciens et des businessmen ont mis le pays par terre au service des intérêts personnels de Jacob Zuma.
Le rapport Zondo de 5.500 pages est accablant aussi bien pour cet ancien président, que pour son parti, l’ANC, et pour le gouvernement de l’époque. Néanmoins, Raymond Zondo a été décrié pour s’être tu sur les dérives du pouvoir de l’actuel dirigeant sud-africain, Cyril Ramaphosa.