L’ex-chancelier allemand, Gerhard Schröder, très proche du président russe, Vladimir Poutine, a été privé de ses avantages, entre autres l’attribution de bureaux, sur le sol allemand. Bon nombre de personnalités politiques allemandes appellent à son éviction du parti SPD.
L’ancien chef du gouvernement allemand continuait de jouir de nombre de bureaux à la chambre des députés et d’une allocation financière pour des ressources humaines. Des avantages liés à son statut d’ex-chancelier mais qui coûtent 400.000 euros par an au trésor public allemand.
« Les groupes parlementaires de la coalition ont tiré des conséquences du comportement de l’ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l’invasion russe en Ukraine », a déclaré la commission budgétaire de la chambre basse du parlement allemand.
Pour la coalition gouvernementale au pouvoir en Allemagne, cette décision s’explique par le fait que « l’ancien chancelier Schröder n’assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction ». Toutefois, il garde sa protection policière et sa pension de retraite d’ancien chancelier.
Ce type de mesures pourrait également affecter Angela Merkel, qui a été chancelière entre 2005 et 2021. A propos, la commission budgétaire a appelé l’exécutif à s’assurer dorénavant à ce « que la dotation de fonction des anciens chanceliers fédéraux se fasse en fonction de l’obligation continue découlant de leur fonction et non en fonction de leur statut ».