En marge de la réunion interministérielle de la coalition internationale contre l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) ce mercredi à Marrakech, les Pays-Bas ont reconnu le plan d’autonomie sur le Sahara proposé par le Maroc comme une « contribution sérieuse et crédible au processus mené par l’ONU pour trouver une solution à cette question», conférant ainsi une nouvelle victoire diplomatique au Royaume chérifien face aux adversaires de son intégrité territoriale notamment le Polisario et son parrain et sponsor algérien.
La position des Pays-Bas est formulée dans le communiqué conjoint qui a sanctionné les entretiens tenus le jour même, dans la ville ocre du Royaume, entre les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, et néerlandais, Wopke Hoekstra.
«Cette initiative s’inscrit dans la dynamique qui est à l’œuvre dans plusieurs pays européens, qui comprennent que le maintien du statu quo paralyse la coopération dans plusieurs domaines, notamment celui de la sécurité, tout en favorisant l’instabilité dans la région ainsi qu’au Sahel. En accroissant notre coopération sécuritaire, chaque partie est gagnante», a soutenu sous le couvert de l’anonymat une source diplomatique de premier plan présent à la rencontre de Marrakech.
Dans un communiqué conjoint publié en marge de ce sommet, Rabat et Amsterdam ont réitéré leur appui à l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura.
Les Pays-Bas a ainsi emboîté le pas à l’Allemagne et et tout récemment à l’Espagne s’était déjà rangée derrière le royaume chérifien sur cette question.
En mars dernier, le Chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez avait qualifié l’initiative d’autonomie du Maroc pour le Sahara, comme «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».