L’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé en fin de semaine dernière qu’elle surveillait des cas d’une hépatite inconnue, chez des dizaines d’enfants au Royaume-Uni, qui ont dans certains cas nécessité une transplantation du foie.
Selon un communiqué de l’OMS, le Royaume-Uni avait signalé, dans un premier temps, le 5 avril à l’OMS, dix cas d’hépatites graves en Ecosse, avant de signaler trois jours plus tard, un total de 74 cas, dont 49 en Angleterre, 13 en Ecosse et les autres au Pays de galles et en Irlande du Nord.
Cette hépatite touche principalement les enfants de moins de 10 ans, et se manifeste par des symptômes comme la jaunisse, des diarrhées, des vomissements ou encore des douleurs abdominales.
Certains cas ont nécessité un transfert dans un service spécialisé dans les maladies du foie et six enfants ont dû subir une transplantation. Moins de cinq cas confirmés ou possibles ont en outre été rapportés en Irlande, et trois cas en Espagne, mais aucun décès n’a été recensé. L’OMS dit s’attendre à de nouveaux signalements dans les prochains jours.
Les habituels virus (A à E) de l’hépatite n’ayant pas été détectés chez les enfants, les autorités sanitaires britanniques ont indiqué récemment qu’elles examinaient l’hypothèse d’un type de virus (adénovirus), ainsi que d’autres causes possibles comme le Covid-19, d’autres infections ou des facteurs environnementaux. Mais elles ont écarté tout lien avec le vaccin contre le Covid, qui n’a été administré à aucun des cas confirmés au Royaume-Uni.
L’OMS a indiqué que le Covid-19 et/ou adénovirus, qui connaît une recrudescence au Royaume-Uni, avaient été détectés « dans plusieurs cas », mais leur rôle dans le développement de la maladie « n’est pas encore clair ».
A ce jour, « aucun autre facteur de risque épidémiologique, notamment des voyages récents à l’international, n’a été identifié. En conséquence, l’OMS n’a recommandé aucune restriction de voyage avec le Royaume-Uni et les autres pays où des cas ont été identifiés.