Berlin et sa région sont sur le point d’interdire l’utilisation du « Z » qui symbolise le soutien à l’attaque russe contre l’Ukraine, emboîtant ainsi le pas aux autres Lander allemands, de la Bavière et de la Basse-Saxe qui avaient déjà banni ce symbole.
Depuis le début du conflit armé sur le sol ukrainien, la dernière lettre de l’alphabet est employée comme moyen de propagande par les partisans de l’agression russe. Outre-Rhin, le gouvernement a décidé de combattre ceux qui afficheraient publiquement ce symbole appuyant l’attaque perpétrée par Vladimir Poutine.
Dans cet ordre d’idées, le ministre de l’Intérieur du Land de Berlin a prévenu lundi que les responsables de la ville se saisiraient des cas de ceux qui auraient recours à la lettre Z pour appuyer l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe.
La lettre Z est apparue pour la première fois comme marquage sur les tenues et véhicules militaires russes au début de l’opération et sur des drapeaux lors de meetings de soutien au gouvernement russe.
En dehors de Berlin, le même symbole est interdit en Bavière et en Basse-Saxe. « Chacun est autorisé à exprimer son opinion en Allemagne », mais « la liberté d’expression s’arrête là où commence le droit pénal », a confié aux médias le ministre de la Justice bavarois, Georg Eisenreich.