La justice algérienne a réduit ce jeudi, la peine du journaliste Khaled Drareni de deux ans de prison ferme à six mois avec sursis à l’issue d’un nouveau procès. Ce journaliste est devenu une véritable icône de la lutte pour la liberté de la presse dans son pays.
Pour rappel, ce reporter avait été interpellé en août 2020 pendant qu’il couvrait une marche du Hirak à Alger. Il a été ensuite arrêté et condamné pour incitation à attroupement non armé. Au bout de 11 mois de réclusion, Khaled Drareni a bénéficié d’une grâce du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et relâché en février 2021.
Jeudi, la cour d’appel d’Alger a diminué la peine de ce journaliste en raison d’une requalification des faits. Toutefois, l’amende de 50.000 dinars algériens (350 dollars) a été maintenue.
Etant par ailleurs correspondant de la chaîne de télévision TV5 Monde ainsi que de l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), Khaled Drareni s’est vu reproché d’avoir collaboré avec un organe de presse étranger sans accréditation.
A en croire la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), de nombreux journalistes algériens font l’objet d’une détention arbitraire après avoir été condamnés ou attendent d’être jugés.