Diverses manifestations ont eu lieu le week-end dernier à Johannesburg à la suite de l’appel d’un collectif qui s’insurge contre le supposé accaparement de certains postes par des travailleurs migrants étrangers.
Des formations politiques de l’opposition sud-africaine battent aussi campagne sur le thème de la préférence nationale. Devant le mécontentement grandissant et un taux de chômage record de 35 %, l’exécutif sud-africain prépare une disposition légale pour mettre en place des quotas.
Les adhérents à « l’opération Dudula », un collectif qui plaide pour la priorité nationale dans l’accès à l’emploi, dénoncent le nombre trop important, de leur avis, d’étrangers employés dans les restaurants, les transports, l’agriculture et divers autres secteurs.
Bien qu’il soit encore à un stade embryonnaire, ce mouvement se fait entendre dans ce pays d’Afrique australe. Les autorités sud-africaines craignent l’explosion d’émeutes xénophobes qui ont fait nombre de morts dans un passé assez récent.
En réaction à cette grogne, un texte est en cours de rédaction dans le but de mettre en place des quotas de travailleurs migrants dans les sociétés. L’exécutif cherche la solution alors que le taux de chômage est en constante hausse, d’autant plus que les formations politiques de l’opposition ne cessent de mettre la pression au pouvoir en dénonçant, chacune à sa façon, l’embauche d’étrangers en situation administrative irrégulière.