Le directeur général de Pfizer, Albert Bourla a annoncé dans un communiqué publié hier dimanche dans la soirée, un plan d’investissements de 520 millions d’euros sur cinq ans en France pour soutenir la recherche et la production d’un traitement contre le Covid-19.
L’entreprise pharmaceutique américaine prévoit notamment de confier au sous-traitant pharmaceutique français Novasep une partie de la production mondiale du principe actif de sa pilule anti-Covid, Paxlovid.
Selon le laboratoire américain, le traitement avec Paxlovid réduirait de 89% le risque d’hospitalisation ou de décès dans les 3 jours suivant l’apparition de symptômes.
Sur les 120 millions de boites du médicament que Pfizer prévoit déjà de produire dans le monde cette année, une partie devrait donc être assurée par Novasep sur un site de Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques. Et cela bien que l’Agence européenne des médicaments n’ait pas encore approuvé la mise sur le marché de ce traitement, quoi que son utilisation ait été autorisée en cas d’urgence.
Dans son communiqué, Pfizer indique que les activités de transfert technique, de développement et d’installation des équipements sur le site de Mourenx commenceront aussi tôt que possible et que l’intégration de l’installation de Novasep à la chaîne d’approvisionnement devrait se faire « dès le troisième trimestre 2022 ».
L’entreprise prévoit une possible extension de production à d’autres sites pour augmenter considérablement les volumes dès 2023.
Pfizer prévoit également d’investir plus largement dans les biotechs françaises, notamment dans les domaines de l’oncologie, des maladies rares, des maladies auto-immunes et de l’ARNm. Le laboratoire s’est enfin engagé auprès des établissements français d’augmenter ses essais cliniques avec des patients français.