Le chef d’Etat brésilien, Jair Bolsonaro, a minimisé mercredi l’importante hausse des cas de Covid-19 au Brésil depuis l’identification de la souche Omicron, contrairement aux avis des spécialistes qui affirment que le nouveau variant serait déjà majoritaire dans ce pays d’Amérique du Sud.
«Omicron n’a tué personne. La personne qui est morte avait déjà des problèmes très sérieux, notamment aux poumons», a soutenu le dirigeant d’extrême-droite dans une interview publiée sur le site Gazeta Brasil.
Ce malade de l’Etat de Goias (centre-ouest) a été le premier mort confirmé du variant Omicron sur le territoire brésilien, d’après les responsables municipaux d’Aparecida de Goiania.
« Omicron s’est déjà répandu dans le monde entier, et ceux qui savent de quoi ils parlent disent qu’il est fortement contagieux, mais avec une très faible létalité», a souligné Jair Bolsonaro, ajoutant que «certains disent même que ce serait un virus vaccinal ».
« Certaines personnes savantes et sérieuses, non liées à l’industrie pharmaceutique, disent qu’Omicron est bienvenu et qu’il peut être le signe de la fin de la pandémie» du coronavirus, a-t-il ajouté.
D’après le bilan officiel du ministère brésilien de la Santé paru mardi soir, 70.765 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures dans ce pays, soit huit fois plus que les 8.430 cas enregistrés deux semaines auparavant.