Confirmant ses prévisions de croissance, la Banque de France a publié hier mardi, une note de conjoncture dans laquelle elle déclare que l’activité économique dans le pays a jusqu’à présent, bien résisté au déferlement du variant Omicron du coronavirus.
Pourtant, la nouvelle vague du coronavirus et son variant Omicron, dont la propagation accentue la pénurie de main d’œuvre et les problèmes logistiques, a amené la Banque Mondiale à revoir à la baisse, ses prévisions pour l’économie mondiale.
La note de conjoncture de la Banque de France reprend les résultats de l’enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d’entreprise du 20 décembre au 6 janvier. Ces derniers suggèrent que l’activité devrait se stabiliser en janvier, malgré les craintes de désorganisations des entreprises en raison de l’envolée de l’absentéisme provoquée par la multiplication des contaminations et des cas contact.
La Banque centrale nationale estime que le Produit Intérieur Brut (PIB) se maintient en janvier comme en décembre à 0,75% au-dessus de son niveau d’avant-crise, ce qui va dans le sens de son scénario central de projection pour 2022 qui prévoit une croissance à 3,6% pour cette année, alors que le gouvernement maintient pour l’heure sa prévision de 4%.
Au quatrième trimestre 2021, la croissance s’est élevée à 0,6% par rapport au troisième trimestre, confortant la prévision d’une hausse du PIB de 6,7% sur l’ensemble de l’année.
La cinquième vague de Covid-19, qui a conduit le gouvernement français à appliquer de nouvelles restrictions sanitaires face à l’envolée du nombre de cas de contamination, a des conséquences différentes selon les secteurs.
En janvier, l’activité attendue sera en très légère hausse dans l’industrie, malgré un repli dans l’automobile, l’informatique et l’électronique dû à la persistance des difficultés d’approvisionnement, notamment dans le domaine des semi-conducteurs. Elle devrait être stable dans le bâtiment, bien orientée dans les services aux entreprises, mais en repli marqué dans plusieurs activités de services, comme l’hôtellerie-restauration et l’événementiel.