Lors d’un échange public avec l’écrivaine nigériane, Chimamanda Ngozi Adichie, la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé être «féministe», tout en explicitant son entendement du féminisme.
Dans le passé, la dirigeante allemande ne s’était jamais exprimée de manière aussi limpide sur ce sujet.
Alors que Mme Merkel s’apprête à quitter le pouvoir dans quelques jours, cette femme politique a clairement partagé sa position à propos du féminisme et s’est déclarée «féministe», lors d’un échange public avec Chimamanda Ngozi Adichie, avant d’ajouter avoir évolué sur la question de l’égalité entre les hommes et les femmes.
«Pour l’essentiel, le féminisme consiste essentiellement à dire que les hommes et les femmes sont égaux, dans le sens d’une participation à la vie sociale, à toute la vie. Et dans ce sens, je peux dire oui aujourd’hui, alors je suis une féministe», a soutenu la chancelière, expliquant que «le mot ‘féminisme’ est en effet lié à un certain mouvement qui a lutté très fort pour inscrire l’équité à l’agenda social».
Avant cette discussion publique, Angela Merkel avait toujours fait preuve de langue de bois sur ce sujet. Il y a quelques années, la journaliste allemande Miriam Meckel lui avait posé la même question, mais elle n’avait pas aussi clairement répondu.
«A l’époque, j’étais un peu timide sur la scène (où s’était produite l’interview), mais aujourd’hui, c’est mieux réfléchi. Et donc, dans ce sens, je peux dire que oui, nous devrions toutes être féministes», s’est expliqué la cheffe de l’exécutif allemand.