Le gouvernement français a appelé mercredi « l’ensemble des dirigeants libyens à prendre leurs responsabilités » pour veiller au respect de l’agenda des élections générales, dont certaines autorités locales évoquent l’éventualité d’un report.
« La tenue des élections législatives et présidentielles, le 24 décembre 2021, est essentielle à la stabilité et à la réconciliation politique en Libye », a estimé un porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.
« Nous appelons l’ensemble des dirigeants libyens à prendre sans délai leurs responsabilités pour mener à bien ce processus », a-t-il ajouté, avant d’affirmer que Paris « poursuit ses efforts en ce sens », en collaboration avec « ses partenaires » et « en coordination étroite avec l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, Jan Kubis ».
La cheffe de la diplomatie libyenne, Najla al-Mangoush, n’a pas exclu l’éventualité d’un ajournement du scrutin au cas où le parlement tardait à entériner la loi électorale.
Pour rappel, un accord de trêve entre autorités libyennes rivales a été signé en octobre 2020 avant qu’un gouvernement unifié et transitoire ne soit mis en place sous l’égide des Nations Unies au début de cette année.
Cet exécutif a pour mission notamment de conduire la Libye à ces élections générales, prévues pour le 24 décembre prochain. « Nous attendons encore que le parlement valide la loi électorale pour la tenue des élections. Ceci peut entraver ou retarder» ces échéances, a déclaré Mme Al-Mangoush mardi à Alger où se tenait une réunion avec la participation des pays du voisinage.