Le ministère nigérien de la Défense a annoncé dimanche soir dans un communiqué lu à la télévision publique, que cinq civils, quatre militaires et quarante «terroristes » ont été tués hier dimanche lors d’une attaque de djihadistes présumés dans la région de Tillabéri, dans l’ouest pays, proche du Mali.
L’attaque a eu lieu aux environs de 15 heures, quand une centaine de «terroristes» à bord de plusieurs dizaines de motos, lourdement armés, ont attaqué le village de Tchoma Bangou.
Selon le ministère nigérien de la Défense, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont pu repousser l’attaque en infligeant de lourdes pertes aux assaillants, précisant qu’en plus des 40 assaillants tués, du matériel a également été saisi, dont «quatorze motos, quatre mitrailleuses, quatre RPG7, douze AK47 et dix téléphones Motorola».
Depuis des années, le Niger, qui est parmi les pays les plus pauvres du monde, lutte contre des djihadistes sahéliens, que les autorités appellent « terroristes », dans sa partie occidentale et contre les combattants du groupe nigérian Boko Haram dans le sud-est, sans parvenir à les vaincre, malgré la coopération régionale et l’aide militaire occidentale.
La région de Tillabéri, frontalière du Mali et du Burkina Faso, où a eu lieu l’attaque d’hier, dite région «des trois frontières» est régulièrement visée depuis des années par des attaques meurtrières de groupes armés.
Elle est placée sous état d’urgence depuis 2017 et, pour lutter contre les djihadistes, les autorités y ont interdit depuis un an, la circulation à moto nuit et jour et ordonné la fermeture de certains marchés soupçonnés d’alimenter «les terroristes».
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Courage à nos vaillants soldats