Malgré un faible taux de participation ayant été officiellement de 23,03 %, et dans un contexte d’une grave crise politique et économique qui secoue l’Algérie, la formation politique au pouvoir, le Front de Libération Nationale (FLN), a remporté les législatives du samedi dernier, a annoncé mardi, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
D’après l’ANIE, le FLN a glané 105 sièges sur les 407 que compte l’Assemblée nationale algérienne, suivi en deuxième position par les candidats indépendants avec 78 sièges.
Bien qu’il revendique la victoire lors de ce scrutin, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), premier parti islamiste en Algérie, s’est contenté de la troisième place avec une part de 64 sièges.
Le succès du FLN est surprenant à cause de sa compromission avec l’ex-chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, contraint de se retirer du pouvoir en 2019 par le mouvement de contestation populaire du Hirak.
Cette formation politique a toutefois enregistré une diminution considérable du nombre de ses sièges, d’après les premiers chiffres officiels, puisque le FLN a perdu plus de 50 sièges.
Son principal allié au sein du gouvernement sortant, le Rassemblement national démocratique (RND), n’a gagné que 57 sièges.
Le taux de participation à ce scrutin s’est chiffré à 23,03 %, ce qui constitue un plus bas historique. Seuls 5,6 millions d’électeurs sur les 24 millions que compte ce pays se sont prononcés à cette occasion. Parmi les suffrages exprimés, il y avait plus d’un million de bulletins nuls.