Le gouvernement algérien a décidé d’alléger à partir de ce mardi 1er juin, les conditions de retour en Algérie de ses ressortissants bloqués hors du pays à cause de la crise de Covid-19.
Cette décision est assortie d’une diminution des frais de confinement obligatoire et d’une exonération pour les étudiants et les personnes âgées à modestes revenus.
L’Algérie a en effet, procédé à une réouverture partielle de ses frontières, toutefois, les modalités d’entrée demeurent décourageantes, avec, notamment, l’obligation de se confiner dans un hôtel à l’arrivée et divers collectifs de la diaspora algérienne se plaignent de la rareté des vols disponibles afin d’envisager un retour.
Ces mesures ont été annoncées alors qu’un bon nombre d’Algériens de l’étranger manifestent depuis plusieurs jours contre les pénibles conditions de retour dans leur pays instaurées à dater de ce mardi 1er juin.
Les autorités algériennes ont également décidé de «baisser les frais d’hébergement de 20 % pour les Algériens de retour au pays», d’après un communiqué de l’exécutif.
Ces frais avaient été arrêtés à 41.000 dinars (300 dollars) et la facture de l’hôtel, choisi par le gouvernement, devait être réglée à l’achat des billets.
Avant d’embarquer, les passagers algériens sont également tenus d’effectuer deux tests PCR, l’un moins de 36 heures avant d’embarquer et l’autre, cinq jours après l’arrivée en Algérie.