Plus de 50 migrants clandestins sont portés disparus et une trentaine d’autres ont été secourus, après le naufrage dans la nuit de lundi à mardi de leur bateau parti de Libye en direction des côtes sud de l’Europe.
Selon les premiers éléments recueillis auprès des survivants, environ 90 migrants se trouvaient à bord de l’embarcation, indiquent les autorités tunisiennes, précisant que les 32 rescapés étaient tous originaires du Bangladesh.
Mohamed Zikri, le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, a précisé qu’ils ont été recueillis sur la plateforme pétrolière off-shore Miskar, dans le sud de la Tunisie et ont été pris en charge hier mardi soir par un navire militaire qui devait les ramener à terre en Tunisie.
Un porte-parole de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Italie, Flavio Di Giacomo a indiqué de son côté, que les migrants avaient pris la mer dimanche depuis le port libyen de Zouara, à 150 kilomètres de Zarzis, et que la nationalité des plus de 50 disparus n’était pas connue.
Les autorités maritimes de la Tunisie porte régulièrement secours à des migrants partis de Libye et dont les embarcations font naufrage en Méditerranée centrale, devenue l’une des routes migratoires les plus meurtrières selon les Nations unies. Entre le 1er janvier et le 17 mai 2021, l’ONU a décompté plus de 700 morts en Méditerranée, et 1 400 sur l’ensemble de l’année 2020.
Lundi dernier, la marine tunisienne a secouru plus de 100 migrants, originaires notamment du Bangladesh et du Soudan, a l’heure où leur bateau était «sur le point de couler» au large de l’île de Djerba. Ils avaient déclaré être également partis dimanche de Zouara.