Les ministres algériens des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, ont effectué un déplacement lundi dernier sur la capitale libyenne, Tripoli. Ils y conduisaient une délégation de haut niveau dans le cadre de « la promotion des relations bilatérales et du soutien des parties libyennes face aux défis actuels », pouvait-on apprendre à travers un communiqué de la diplomatie algérienne.
Il s’agit de la deuxième visite du chef de la diplomatie algérienne à Tripoli depuis début 2021. A cette dernière occasion, il a été répété qu’Alger était disposé à jouer un rôle « positif » pour appuyer la réconciliation en Libye.
Le gouvernement algérien a rappelé lundi sa position au sujet de la crise en Libye, qui se résume en l’appui diplomatique du nouvel exécutif et du processus politique, la réconciliation, la réunification des institutions et aux élections sans ingérence. Le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, l’avait déjà dit à son homologue libyen à travers se lettre de félicitations pour l’entame du mois sacré du ramadan la semaine dernière.
L’Algérie veut jouer un rôle en Libye notamment pour sa sécurité, estimant que sa stabilité est liée à celle de ce pays voisin. Dans cet ordre d’idées, les forces armées algériennes contrôlent de manière permanente la frontière avec la Libye.
En outre, l’Algérie veut parvenir à un partenariat économique en Libye. Dans cette perspective, Alger a proposé d’assister Tripoli dans le secteur de l’énergie électrique et dans divers autres domaines. Un forum pour les businessmen des deux pays se tiendra incessamment.