Le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak a dévoilé hier mercredi un budget axé sur la relance et marqué par la poursuite d’aides massives à l’emploi et aux entreprises, mais aussi la perspective de hausses d’impôts pour les grandes entreprises.
L’argentier du Royaume-Uni a annoncé une prolongation jusqu’à fin septembre, du système de chômage partiel, grâce auquel le gouvernement prend en charge jusqu’à 80% des salaires à hauteur de 2.500 livres par mois. Les employeurs seront appelés à contribution à partir de juillet, quand le gouvernement réduira sa subvention à 70% puis à 60% dès août.
De nouveaux prêts aux entreprises sont prévus ainsi qu’une enveloppe de plus de 700 millions de livres pour venir en aide aux entreprises culturelles et sportives.
Des aides directes de plusieurs milliers de livres sont aussi en préparation pour les secteurs les plus durement touchés par la pandémie, comme la restauration, les commerces ou les pubs, qui vont aussi bénéficier d’un gel des taxes sur l’alcool et d’une baisse de la TVA sectorielle.
Une suspension de la taxe sur les transactions immobilières, qui a alimenté un mini boom des achats de logements, est également maintenue, tout comme une revalorisation de 20 dollars par semaine, des allocations de revenu minimal.
Au total, le budget comporte des annonces de nouvelles mesures d’aides s’élevant à 65 milliards de livres pour les années 2021 et 2022. A la fin de la prochaine année fiscale, le gouvernement aura injecté au total 407 milliards de livres pour maintenir l’économie sous perfusion, et emprunté 355 milliards de livres, un record depuis la deuxième guerre mondiale.