Les autorités sanitaires britanniques ont décidé hier jeudi, de rabaisser le niveau d’alerte relatif à la pandémie de Covid-19, le risque de submersion des hôpitaux ayant « reculé » au Royaume-Uni soumis à un sévère confinement depuis début janvier.
Les chefs médicaux des quatre nations constitutives du pays (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Irlande du Nord) ont déclaré dans un communiqué commun que le niveau d’alerte passait de cinq, son maximum, à quatre, mais ils ont prévenu que les taux de transmission, la pression sur les hôpitaux et les décès restent à un niveau élevé.
Alors que leur pays est le plus endeuillé d’Europe par la pandémie avec plus de 121 000 morts, les autorités britanniques ont décrété début janvier un confinement général avec fermeture des écoles face à une brusque envolée des contaminations attribuée à un variant plus contagieux.
Mais le nombre de nouveaux cas a fortement reculé. Le nombre des patients hospitalisés avec le Covid-19 s’élève désormais à 16 000, après avoir dépassé les 38 000 fin janvier, contre un pic à un peu plus de 20 000 au cours de la première vague en avril.
Cette amélioration est attribuée au confinement, mais aussi à une campagne de vaccination menée tambour battant à l’aide de l’armée et de dizaines de milliers de volontaires.
Plus de 18 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19, soit plus du quart de la population. Le gouvernement britannique de Boris Johnson espère entamer le 8 mars, avec la réouverture des écoles, un déconfinement très progressif en Angleterre devant s’étaler jusqu’à fin juin.