L’Algérie a décidé mardi dernier de fermer sa frontière avec la Tunisie et de suspendre les permissions spéciales de passage terrestre entre les deux pays.
Selon certaines indiscrétions, c’est une mesure préventive pour se protéger d’un nouveau variant de coronavirus récemment identifié sur le sol tunisien.
Lors d’un point de presse le directeur général de la santé en Tunisie, Faycel Ben Salah avait en effet, annoncé lundi dernier, que «deux personnes ont été testées positives à un nouveau variant du Covid-19 dans le gouvernorat de Tunis», précisant néanmoins, que ce nouveau variant présumé est toujours en cours de séquençage et d’identification.
De l’avis du le site web tunisien «Le Courrier de l’ATLAS», cette décision inopinée et unilatérale» est surprenante alors qu’Alger et Tunis vantent leurs excellents rapports bilatéraux.
A titre d’illustration, le site rappelle que le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune s’était engagé en mi-janvier à fournir des milliers de doses de vaccin anti-coronavirus à la Tunisie, mais cette promesse faite «en grande pompe» tarde à se concrétiser près de deux mois après.
D’ailleurs le gouvernement algérien qui avait également annoncé en grande pompe le lancement de la campagne de vaccination fin janvier 2020, peine à fournir les doses nécessaires à la vaccination de ses quelques 40 millions d’habitants. Les personnes vaccinés depuis cette date ne dépasse pas les 100.000, alors que le voisin marocain affiche d’après le compteur covidvax.live plus de 2,8 millions de personnes déjà vaccinés.