Le chef du gouvernement thaïlandais, Prayuth Chan-ocha, et neuf de ses ministres ont aisément résisté à une motion de censure les visant au Parlement, le Premier ministre thaïlandais ayant déjà fait tout récemment l’objet d’une procédure similaire.
Prayuth Chan-ocha a recueilli l’appui de 272 députés, alors que 206 autres se sont prononcés en sa défaveur et trois derniers se sont abstenus. Cette issue n’est guère surprenante, étant donné que la coalition gouvernementale en Thaïlande détient une majorité confortable au Parlement.
En l’espace d’un mois, l’actuel exécutif thaïlandais en est à sa deuxième motion de censure. Il y a un an, le chef du gouvernement thaïlandais et cinq membres du cabinet ont facilement dominé des discussions sur la censure après que bon nombre d’opposants aient décidé de s’abstenir.
Néanmoins, le dernier revers de la censure contre Prayuth Chan-ocha et son équipe pourrait donner lieu à un retour des manifestations pro-démocratie interrompues depuis le début de la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus. A propos, les manifestations politiques ont été officiellement proscrites le 28 décembre dernier.
Depuis juillet dernier, les jeunes protestataires de ce mouvement appellent à la démission de l’actuel gouvernement thaïlandais, laquelle constitue l’une de leurs trois revendications majeures.
Vendredi dernier, un rassemblement de quelques centaines de jeunes devant le Parlement a essayé en vain de faire pression sur les parlementaires prenant partie aux discussions sur la censure.